Les projets immobiliers émiratis en Algérie relancés?7792328

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Les projets immobilier des émirats arabes unis, qui devaient donner un autre visage à la côte Ouest d’Alger seront –ils relancés ? Il est permis de le croire, si l’on en croit les propos du ministre de l’économie émirati, Soltane Ben Said El Mansouri qui se trouve actuellement à Alger, dans le cadre de la 10ème commission mixte bilatérale sur le devenir de ces projets.

Selon ce ministre, le groupe Emaar pourrait relancer ces projets « si des opportunités qui garantissent un rendement et une protection des investissements », se présentent. En tous cas le ministre émirati, s’est engagé à avoir des discussions avec le célèbre groupe Emaaar, dés son retour au pays.

Mais quelle est la raison qui a fait que ces projets immobiliers, portant présentés même avec des maquettes au président Bouteflika ont échoué ? La réponse est dans la fameuse règle algérienne du 51 /49 régissant les investissements étrangers. C’est à dire que tout porteur de projet étranger doit trouver un partenaire algérien, public ou privé , qui sera détenteur de 51 % du capital. Ce qui est considéré comme une absurdité par les spécialités. Et ils n’ont pas tort, car pour un pays comme l’Algérie qui a pourtant besoin d’investissements étrangers cette régle si chère à Ahmed Ouyahia a causé un grand tort. En tous cas, elle a eu un effet dissuasifs sur les potentiels investisseurs qui ont préféré aller au Maroc, en Tunisie, pays où le climat des affaires est plus propice et les conditions de réalisations des projets moins bureaucratiques.

« Emaar est l’une des grandes entreprises de l ’immobilier en algerie qui a une réputation mondiale. Ces entreprises ont certaines exigences auxquelles la partie algérienne doit répondre », a dit le ministre de l’économie émirati qui fait vraisemblablement référence à cette règle. Le ministre a reconnu qu’en plus du blocage que constituait cette loi, il y avait aussi l’impact de la crise financière qui avait secoué les émirats en novembre 2009.

Este-ce que Emmar va reconsidérer sa position par rapport au marché algérien ? C’est en tous cas le point de vue du ministre expliquant que le secteur de l’ immobilier en Algérie est « en plein croissance et besoins sont importants ». Pour rappel, le groupe Emaar avait signé en mars 2008 avec le ministère de l’Industrie et de la Promotion de l’Investissement un protocole d’accord portant sur la réalisation en Algérie d’importants projets d’investissements intégrés. En particulier la construction d’une ville « santé » (Healthcare City) et des infrastructures touristiques et d’autres à usage public à Sidi Abdallah (Alger) sur environs 400 hectares. Le projet de la baie d’Alger, le plus important investissement qu’Emaar comptait réaliser en Algérie, avait été alors écarté de cet accord, compte tenu de ses spécificités.